ACTIVITÉS

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Mission

  • Reconnaître la contribution des pratiques artistiques culturellement diverses qui participent dans la construction du milieu de l’art et la société québécoise et canadienne.
  • Activer la pensée critique pour s’attaquer aux causes profondes de l’exclusion systémique et au déséquilibre des pouvoirs dans les arts.
  • Promouvoir l’émergence des histoires autres avec leurs spécificités culturelles, déplacements inhérents et appartenances identitaires.
  • Légitimer, Valoriser, Inclure, Promouvoir, Diffuser et Dénoncer

Vision

Partager, Visibiliser, Instruire, Diffuser et Décoloniser pour insuffler une transformation culturelle, sociale, humaine. Le MAC-I modifie sa politique d’acquisition en diversifiant son comité et son conseil d’administration en nommant en son sein des professionnels de milieu culturels divers.

Sa politique interne prendra appui sur une répartition plus juste des représentations des membres composants la réalité de la société Québécoise, Canadienne. Son objectif est de contribuer à la prise de décisions et au partage du pouvoir dans les institutions culturelles et artistiques pour démocratiser leur gouvernance et décentraliser les narratives sur l’art.

Ce projet de critique institutionnelle, se veut être une posture méthodologique qui devrait être une pratique à adapter pour et dans toutes les institutions québécoises, dont bien-sûr, les universités.

 

MOT DU DIRECTEUR

 

En qualité d’institution du XXIe siècle, le MAC-Invisible se veut avant tout équitable et soucieux d’apporter une lecture plurielle sur les enjeux actuels de l’art contemporain. La globalisation de l’art avec l’absorption de « l’altérité » le « marginal » et le « périphérique » a favorisé l’internationalisation de la différence tout en négligeant les pratiques locales émergentes racisé.e.s. À ce titre, les collections d’art ont fait usage de l’exotisme érigée comme capital symbolique d’une économie postcolonial de la différence.

Dans ce sens, le Musée propose l’ouverture des espaces politiques de reconnaissance sociale et culturelle qui pose un regard critique sur les nouvelles formes de colonisation esthétiques et la mise en scène du multiculturalisme. Il est temps de reconnaître la part créative des artistes venu.e.s de l’immigration et issues des communautés culturelles autant d’individus aux histoires artistiques singulières s’inscrivant dans des mondes et paroles non légitimés.

Il est également temps de questionner l’eurocentrisme d’une « Histoire » univoque pour faire place aux multiples histoires qui proposent une nouvelle révolution tranquille interculturelle.

Stanley Février,
directeur général et conservateur en chef du MAC.I

 

HISTORIQUE

 

L’exposition de l’artiste Stanley Février, An Invisible Minority (Artexte, janvier 2018) résultait de son travail de recherche mené dans le cadre de sa maîtrise en arts visuels et médiatiques. En s’intéressant à la composition de la collection permanente du Musée d’art contemporain de Montréal, il a en constaté les inégalités en termes de représentation, notamment, des artistes noir-e-s. Le Musée d’art contemporain de Montréal (MAC) compte une seule œuvre d’un artiste québécois noir acquis par achat, Russell T. Gordon, dans la collection permanente composée de 1676 artistes et près de 8000 œuvres acquises au cours des 50 dernières années (Février Stanley, 2016-2017)1. D’un point de vue institutionnel, force est de constater la sous-représentation des dites « Minorités visibles » et des Autochtones. On note qu’au sein des 24 galeries, membres de l’AGAC, représentants 459 artistes seulement 3 représentés sont autochtones et 3 issus des minorités visibles noires (Estive Filipa, 2016-2017)2.

Face à ce constat, Février a crée l’œuvre participative L’Invisible se Multiplie grâce à l’obtention de la bourse de création du Conseil des Arts de Longueuil. Le projet vise à rejouer ce qui se donne à voir sur le site web du MAC en déployant une mise en scène mettant en exergue ce biais institutionnel favorisant en son sein « l’élite » blanche masculine occidentale. Il s’agit ici d’établir une certaine démocratie représentative des artistes composants la scène artistique d’Amérique du Nord en transformant cette collection d’œuvres en ligne, à caractère exclusif donc excluant, par celle des artistes invisibilisé.e.s puisque racisé.e.s par une narrative artistique univoque dominante. Ce grand projet de transformation, débuté en 2016-2019, nous a permis de faire l’acquisition de 10 nouvelles œuvres d’artistes d’horizons culturels divers. Cela nous a permis de nous recentrer autour d’une production émergente culturellement diverse, à la faveur d’une récente révision de la politique d’acquisition du musée. Le MAC-I deviendra le musée le plus important exclusivement voué à l’art contemporain au Canada mettant en première place au sein de sa collection permanente les artistes issu.e.s des communautés ethnoculturelles; afin d’établir un équilibre. Cette action lui permettra d’assurer pleinement son rôle de représentant du monde de l’art qui l’entoure en s’adaptant à la réalité du lieu dans lequel il est implanté, à savoir la ville multiethnique de Montréal dont la population est composée de 34 % de minorités in.visibles.

La mise en cause de la valeur de leur production ne pourrait en aucun cas faire les gorges chaudes de leur non-représentation au sein du lieu-Graal puisqu’ils/elles n’ont pas voix au chapitre institutionnel, du fait non pas de la mise en discussion de la qualité de leur travail, mais de la couleur ou des origines ethniques et sociales dont ils et elles sont issu.e.s. Les artistes composant cette plateforme proviennent de différentes disciplines et discutent des enjeux identitaires et sociopolitiques ainsi que leur place dans le milieu artistique. Il est essentiel de renouer une discussion collective sur la place des artistes dans la Cité, sur les usages qui sont faits de ce groupe d’individus par les institutions, etc. Tel est le but de cette plateforme : échanger, renseigner, comprendre… ainsi, lutter contre les inégalités dans les milieux institutionnels et dans le cas de L’Invisible se Multiplie refuser la sous-représentation et la ghettoïsation induisant diversité ethnique à tenir en marge et communautarisme..

 
  1. Stanley Février, Analyse de la collection du Musée d’art contemporain de Montréal à partir du critère de la Diversité Ethnoculturelle transposée dans une installation, Mémoire Montréal, 2018.
  2. Estives Filipa, La présence des artistes noirs et des artistes autochtones dans les galeries d’art contemporain membres de l’AGAC Montréal en 2016-2017.
 

ÉQUIPES ET PARTENAIRES

 

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